Un cycliste sur son vélo regarde sa selle

Ne plus avoir mal aux fesses à vélo : C’est possible !

Comment ne plus avoir mal aux fesses à vélo ? Vous vous êtes certainement déjà posé cette question pendant ou après une sortie…

Que l’on soit cycliste du dimanche ou professionnel aguerri, on a tous un jour subi des douleurs du postérieur, allant jusqu’à nous faire regretter notre virée ! 

Et oui, pédaler quelques heures sur une selle peut donner le feu aux fesses ou un engourdissement certain… un symptôme que l’on passe sous silence ! 

En plus, l’appréhension vous gagne lors du prochain entraînement. On redoute inconsciemment de rencontrer les mêmes désagréments.
Pourtant, en optant pour de bonnes décisions, vous avez les moyens de ne plus avoir mal aux fesses à vélo. Voyons comment s’y prendre…

À quoi correspond le mal aux fesses sur un vélo ?

Parlons sérieusement pour commencer… Les douleurs des fessiers proviennent souvent d’une position assise prolongée sur la selle. Vous avez alors droit à :

  • des irritations ;
  • des échauffements ;
  • des rougeurs ;
  • des nodules, etc.

Qui se manifeste de cette façon ? Les ischions (les os du bassin en appui sur le siège), le périnée, les parties génitales, le coccyx, le sacrum. Le périmètre est étendu ! 
À la clé, des zones endolories avec une souffrance modérée, des boutons mal placés sur une fesse ou bien des bobos insupportables. 

Ce mal aux fesses doit être pris au sérieux. Il peut entraîner des blessures physiques extrêmement gênantes avec de fâcheux effets tels que :

  • des brûlures pelviennes ;
  • des problèmes urinaires ;
  • des difficultés de transit intestinal ;
  • des troubles sexuels.

Avant d’en arriver là, examinons les solutions pour éviter le mal de fesses à vélo.

Douleurs à l'arrivée sur le vélo
Hé oui, le vélo ça peut être douloureux ! 😉

Quels facteurs accentuent le mal aux fessiers en vélo ?

Généralement, les douleurs surviennent en raison de mauvais réglages, de matériels inadaptés ou d’un manque d’entraînement.

Le postérieur déteste la macération dans l’humidité… Lors d’une course sous la pluie, le tissu trempé de votre cuissard favorise les échauffements. 

Idem avec les sorties sous de fortes chaleurs : dans ce cas, on transpire et le sel irrite la peau. De plus, on s’arrose pour faire baisser la température, tout pour déplaire à notre siège. Les zones les plus exposées dans ce cas se situent à l’entrejambe et à l’aine.

Quant au coureur qui roule en appui sur le bec de selle, il gagne en puissance… Par contre, si les réglages n’ont pas été bien effectués, il adopte une mauvaise posture en écrasant la partie périnéale.

Débutez le vélo avec un programme adapté et pédalez 2 heures avec aisance

Cycliste avec une tenue de vélo aux couleurs du blog CommeUnVelo.com

Vous n’arrivez pas à enchainer les kilomètres à vélo sans avoir de douleurs ? Vous trouvez que se mettre au vélo est compliqué ? Vous ne savez pas quoi faire pour vous améliorer ?
Au final, vous n’arrivez pas à progresser et le plaisir de pédaler se transforme en frustration ?

Dites-vous que tous les cyclistes ont été débutant un jour ! Je reçois très régulièrement des demandes de plans d’entrainement ou des conseils auxquels une simple réponse par email ne suffirait pas… J’ai donc décidé de tout réunir dans une formation pour en faire profiter le plus grand nombre !

Avec l’aide d’un coach spécialisé dans le cyclisme, nous avons réalisé un programme facile à suivre, accessible et progressif !

L’objectif est qu’une fois la formation terminée, vous soyez capable de tenir plus de 2 heures sur votre vélo sans souffrir et de parcourir plus de 50 kilomètres facilement.

Quelles solutions pour ne plus subir de douleurs aux fesses sur un vélo ?

Choisir une selle à vélo adaptée à sa pratique

Une forme de selle adaptée à la pratique

Comment choisir une selle vélo qui ne fait pas mal ? Pour pédaler facilement sans traumatisme, on peut opter pour un modèle arrondi, semi-arrondi ou plat. Plus le siège est courbé, plus il offre du confort.

A contrario, la selle plate est plus appropriée aux pratiques sportives sur de longues distances. C’est le genre de matériel que j’utilise pour les sorties de 4 heures, comme celle de 120 km dans le Vexin en octobre 2019.

La largeur d’une selle a aussi son importance : lors d’une étude posturale, la selle d’origine de ma compagne de 140 mm a été changé par un modèle bien plus large en 155mm par exemple.

Selle Giant Conatct évidé au milieu

Des selles ergonomiques au grand confort !

On trouve également des selles évidées ou ajourées. Certains produits cumulent les deux effets pour améliorer le confort du cycliste. 

Les modèles sans bec permettent de courir un triathlon ou un contre-la-montre sans douleur. 
Tout est question de ressenti, chaque cas diffère en utilisant une selle de vélo antidouleur pour préserver son popotin…

Le réglage de selle pour ne plus avoir mal aux fesses

Une assise adaptée, c’est bien, mais si elle est mal réglée, le problème persiste. Pour soulager les douleurs fessières en cyclisme, privilégiez des ajustements procurant une posture naturelle : hauteur, recul, inclinaison, rien ne doit être laissé au hasard.

Par exemple, surélever ou baisser le siège aide à éviter le balancement du bassin et, donc, une irritation de l’entrejambe.

Vous souffrez toujours malgré ces corrections ? Une visite dans un magasin de cycle ou chez un spécialiste s’impose. Il saura vous aider à vous régler votre vélo.
Et si vous pédalez vraiment longtemps, alors je vous recommande, malgré son coût plutôt élevé, une étude posturale qui va résoudre bien souvent le problème.

Lire aussi : mes 9 conseils pour choisir sa selle

Régler la hauteur des guidons

Lorsqu’on part se balader, la position sur le vélo impacte l’écrasement de l’arrière-train. 

Pédaler en vélo urbain, en VTT ou en triathlon entraîne une station plus ou moins allongée : assise à 90° pour le premier cas, semi-couchée pour une pratique sportive et couchée pour un CLM ou un triathlon. 

Comment parvient-on à jouer sur ce paramètre sans toucher au réglage de selle ? Avec les guidons bien sûr ! Vous pouvez monter ou baisser la potence pour atteindre la position « zéro mal aux fesses »… Vous soulagez ainsi périnée ou tissus mous des fessiers, selon les postures.

Lire aussi : découvrir les différents cintres (guidons) et les potences

Opter pour un cuissard de qualité

Le cuissard, le vêtement basique anti-mal aux fesses en vélo

Pour faire du vélo sans avoir mal aux fesses, choisissez un cuissard de qualité faisant office de seconde peau. Préférez un équipement à votre taille en lycra, conçu au plus près de votre morphologie. 

De plus, évitez les exemplaires qui coupent trop petit ou trop grand : soit vous compressez vos parties sensibles, soit ça frotte… Les sensations n’en seront que désagréables ! 

Optez pour des modèles avec bretelles qui maintiennent le vêtement parfaitement en place. Vous zappez ainsi les échauffements inutiles. 

Un cuissard à vélo avec des bretelles

L’entretien du cuissard : tout doux !

En matière d’entretien, le cuissard se lave après chaque utilisation, de préférence à la main avec du savon de Marseille. Vous le laissez sécher au grand air, retourné à l’envers. 

D’ailleurs, le séchage au soleil est reconnu comme assainissant… Avec une exposition à l’air libre, vous éliminez les bactéries ainsi que les mauvaises odeurs.

Si le cuissard n’a pas séché pour votre prochaine sortie ? Évitez de le porter, humidité garantie, donc irritation du séant en vue ! 

Par contre, si vous partez pour des randonnées en cyclotourisme sur plusieurs jours, prévoyez d’autres lycras de rechange pour ne pas remettre un vêtement sale ou humide. Vos fesses vous en remercieront !

Pas de gêne au contact des fesses

Enfin, pour soulager la douleur fessière en vélo, sachez que le cuissard se porte sans sous-vêtement. Pas d’intermédiaire pour éviter la propagation de bactéries et les irritations. Slips, caleçons et culottes au placard…

De même, les coutures peuvent blesser les parties en contact. En choisissant votre cuissard, vérifiez que le vêtement est assemblé avec des piqûres plates, sans surépaisseur qui pourrait gêner les mouvements.

La peau de chamois : une protection fessier essentielle

Si vous voulez éviter le mal aux fesses en vélo, l’accessoire n°1 du cycliste averti, c’est la peau de chamois à l’intérieur du cuissard. Cet insert a reçu des traitements antibactériens (d’où le lavage à la main…) et laisse évacuer la transpiration. 

Une surépaisseur isole votre postérieur de la selle et amortit les chocs. Par nature, la peau de chamois dispose de très peu de coutures. 

Les premiers prix sont fabriqués avec des matériaux basiques, composés de blocs en mousse. Dans certains cas, l’insert comporte du gel, plus adapté aux sorties cyclos occasionnelles.

Dès que vous montez en gamme, la peau de chamois s’épaissit, permettant de rallonger sa durée de vie et d’offrir une meilleure protection. C’est le modèle idéal pour les courses longues.

Dans le haut de gamme, l’insert est composé d’une mousse à mémoire de forme. Bien-être absolu garanti ! Par exemple, la marque d’équipements G4 propose des cuissards élaborés avec un tissu aérodynamique ainsi qu’une peau de chamois réputée pour son confort.

Les cuissards pour cyclistes femmes : le respect de la morphologie féminine

Mesdames, privilégiez des vêtements taillés pour votre morphologie, ne vous habillez pas dans le rayon masculin ! Bien souvent, les cuissards pour femmes sont conçus sans bretelles. 

Les cyclistes féminines ont droit à un insert ergonomique différent de celui des hommes. Par exemple, les produits de la gamme Rapha ont été étudiés spécialement pour les sportives. Ils proposent même un fermoir central magnétique pour les pauses pipi… Astucieux !

Pour circuler en ville, la marque Vaude prévoit des jupes avec une peau de chamois intégrée. Vous gardez la classe sans avoir mal aux fesses sur le vélo !

Les shorts de VTT pour protéger ses fesses à vélo

Pour les rides en VTT, privilégier un short avec une mousse ou une peau de chamois procure une protection efficace contre le mal de fesses en vélo. En effet, la liberté de mouvement s’apprécie en tout-terrain. 

Généralement réalisés avec des tissus très légers, mais résistants, les shorts de vélo représentent un compromis parfait pour les sorties nature. Les secousses sont tout de même bien absorbées avec l’insert intégré, pour le plus grand bonheur des vététistes.

Lire aussi : toutes les tenues pour bien s’habiller de la tête aux pieds

Choisir une combinaison trifonction pour les épreuves multiples

Si vous avez les mêmes passions que moi, vous aimez courir des duathlons ou des triathlons de temps à autre. Dans ce cas, on enchaîne les épreuves de vélo et de course à pied, ainsi que la natation pour le triathlon. 

D’ailleurs, pour cette épreuve, on commence par cette discipline et on doit privilégier une tenue unique capable de sécher en un clin d’œil. 

Le port d’une trifonction se prête parfaitement à ce sport en raison de sa matière et de la qualité de la peau de chamois intérieure. Vous en trouvez dans la gamme Aptonia chez Décathlon. Votre peau est protégée du mal aux fesses en faisant du vélo.

Sélectionner des accessoires pour le vélotaf : chamois fin et couvre-selle

Pour partir au travail en vélo (vélotaf) ou si vous êtes coursier, c’est dommage de rouler en ayant les fessiers en feu ! Votre journée risque d’être longue… Vous cherchez à éviter cette situation ? Vous pouvez choisir des pantalons cyclistes avec des protections en peau de chamois relativement fines. 

Vous préférez pédaler avec des vêtements de ville ? Les fabricants ont développé des couvre-selles amovibles bien pratiques, pour ne pas avoir à vous changer après votre déplacement à bicyclette.
Il existe de multiples marques telles que B’Twin, TRIXIES ou Selle Royal.

J’utilise ce type de protection lors du vélotaf (trajet domicile-travail à vélo), et je présente le modèle à la 22ème minute de cette vidéo de 18 km.

Utiliser des solutions anti-frottements

Pour soulager le mal de fesses à vélo, on peut également utiliser plusieurs sortes de crèmes servant à protéger les parties exposées :

  • de la vaseline sur les zones sensibles en prévention des frottements ;
  • de la crème de type Assos, dite “crème de chamois”, aux vertus anti-frottements et antibactériennes, particulièrement efficace pour préserver les qualités de l’insert ;
  • du baume de protection tel que proposé par Overstim contre les échauffements ;
  • du talc sur les irritations pour calmer les douleurs et éviter la propagation des bactéries ;
  • de la pommade Mitosyl utilisée pour lutter contre les rougeurs des bébés (le fameux érythème fessier de nos progénitures), appréciable aussi par les adultes cyclistes !
  • des bandes de protection lavables, de la marque Reskin par exemple, qui protègent et isolent les nodules douloureux et les blessures précédentes
  • de la pommade Bepanthen + éconazole en poudre (Merci à Jean-Claude)

Par contre, on teste toujours le produit sur une petite partie de peau avant de se badigeonner la zone à traiter. Personne n’est à l’abri d’une allergie.

Passer à l’épilation au laser…

Si vous souffrez d’inflammations de nodules liées aux poils qui poussent à l’envers et qui s’échauffent… Vous connaissez forcément la douleur lancinante ressentie en vélo… C’est très désagréable ! 

Lorsque le problème se reproduit souvent, vous pouvez envisager une épilation au laser chez un dermatologue. Vous éliminez ainsi définitivement la source de vos maux pour le soulagement de votre siège.

Un cycliste avec des jambes sans aucun poil
Plus de poils ! 😉

S’entraîner régulièrement sur de longues distances pour ne plus avoir mal aux fesses sur le vélo

Quelle technique adopter pour éviter les douleurs en sortie cyclo ? Pas de secret, l’entraînement régulier a prouvé son efficacité. En programmant des sessions de 50 puis 80 km voir du long avec 100 km, ou plus selon son niveau, la peau de son derrière s’adapte aux mouvements du corps. 

Avec l’habitude, pédaler devient naturel et, si les réglages sont bien réalisés, on ne sent plus aucune pression au niveau des fessiers. Rouler se transforme en plaisir et non plus en supplice, on ne s’arrête plus…

Vous le voyez, avoir mal aux fesses à vélo n’est plus une fatalité. En privilégiant des solutions radicales, vous ménagez votre postérieur pour partir en sorties longues sans stress. Du choix du cuissard aux ajustements de selles, en passant par les crèmes salvatrices et une pratique régulière, vous n’aurez plus jamais mal aux fesses à vélo !

Avez-vous connu ce problème ? Comment l’avez-vous résolu ? J’attends vos commentaires avec impatience !

6 réflexions sur “Ne plus avoir mal aux fesses à vélo : C’est possible !”

  1. Bonjour,
    Voici mon expérience, si ça peut aider.
    J’ai 60 ans, corpulence normale (je peux toujours courir un 100 mètres !) et seulement 1500 km dans les jambes enntre mars et juin sur un nouveau VTC Cube Kathmandou Pro625 (qui je rappelle ne vous assiste pas au dessus de 27 km/h) avec selle Sequence (modèle d’usine, coll. 2020) que j’utilise sur la route (où je vis il y a peu de circulation).
    Je n’ai jamais trouvé de solution idéale pour ne pas avoir mal au derrière durant une course de 50 à 80 km ou 5 courses de 50-60 km pendant 5 jours consécutifs. Sur une échelle de 10, durant les premiers jours de course la douleur atteignait 5-7 et j’avais des coubatures et mal au derrière. Au bout de 4 mois et 25 courses, la douleur varie entre 1-3 et j’ai moins de courbatures, juste de légères douleurs (1 sur 10) le soir ou le lendemain sur les quadriceps qui sont les muscles qui encaissent le plus.
    A une occasion, j’ai fait du vélo 5 jours consécutifs et j’ai fini par ne plus pouvoir supporter la douleur au bout de 5 km seulement. Si j’en fait 2-3 jours consécutifs, c’est supportable. L’idéal au début est de faire du vélo 1 jour sur 2 ou moins (le weekend) pour que le corps ait le temps de récupérer.
    Au bout de 2 mois j’ai juste acheté un cuissard que je vais remplacer pour un meilleur (si possible) et mis la selle le plus en avant et fais plus de vélo. J’ai testé une selle Cube Shen supposée être plus moelleuse : pareil ou pire. J’ai donc repris la Sequence. Soulignons que le vendeur me disait qu’il avait essayé toutes les selles qu’il vendait, et n’a jamais trouvé la selle idéale.
    Je constate qui si je m’assieds en arrière de la selle, là où elle est plus dure, je suis assis sous un angle légèrement plus aigu. résultat c’est temporairement moins douloureux ou sans douleur. Mais ça ne dure pas. Même chose en étant assi très en avant sur la selle. Ca marche quelques km mais pas plus. Donc la position en soi, ne change pas grand chose.
    Visiblement la douleur dépend de plusieurs facteurs : qualité du cuissart, position sur le vélo, conception de la selle…
    On finit par s’habituer même s’il reste des douleurs, mais intermittentes. Ceci dit, même légères elles m’empêchent de rouler plus de ~100 km, à moins de faire des pauses (2-3 arrêts de 10 à 20 min). Je situe la douleur sur la tubériosité ischiatique. C’est donc une question anatomique difficile à résoudre sans payer beaucoup d’argent en tests anatomiques, etc, une solution quasi impossible pour un amateur.
    Notons que s’il y a des frottements (et même dont on n’a pas conscience) à la limite externe du renfort du cuissart (donc vers l’avant de la cuisse, sur le plis de la fesse), au bout de 4, 5 ou 6 jrs de vélo consécutifs, à cet endroit des blessures superficielles genre gerçures peuvent apparaître sur la peau qui empêchent de rouler pendant 4-5 jrs (parfois sur une fesse et pas l’autre). Il ne faut donc pas abuser.
    Il faut donc toujours écouter son corps et ne jamais forcer car cela se paie cher en incapacité de pratiquer son sport ou le mouvement concerné.

      1. Bonjour,
        Nouveau sur ce blog dont je loue la qualité des dialogues et des conseils prodigués, voici mon problème.
        J’ai 66 ans pour 1,85m et 91kg. Bon gabarit me direz-vous? Peut-être, mais avec de grosses lacunes musculaires dues à mon passé professionnel (restaurant midi et soir, 60.000 km/an dans ma voiture, travail empiétant outrageusement sur le temps libre, stress objectifs/résultats etc.) donc hygiène déplorable.
        Maintenant à la retraite, adorant le vélo, j’ai acheté il y a 2ans un vélo assistance électrique (Arthrose niveau 3 du genou sur échelle de 4 oblige). J’ai vite dépassé les limites de la machine (>2.500km/an). Je l’ai récemment revendu pour acquérir un gravel Specialized turbo créo sl, taillé pour la route et les longues distances, environ 13kg au lieu de 25kg, assistance électrique débrayable sans effet de friction. Valeur 6.500€ équipé d’une selle d’origine « body geometry power sport » avec évidement central (dite confortable par le vendeur qui fait du triathlon). J’ai également investi dans un cuissard à bretelle de marque, taillé confort pour longues distances (130€) et une étude posturale.
        Tout ça il y a 10 jours et après 5 jours d’utilisation et 350km au compteur, j’ai moins mal aux ischions et zones pelviennes mais, sans mauvais jeu de mot « c’est pas encore le pied ». Comme le laisse fort bien entendre Thierry dans son excellent commentaire du 15 juin ou vous Ludo, il faut pratiquer encore et encore pour que notre fessier se « fasse ». Donc je pratique et j’attends que la douleur s’estompe.
        Mais, et c’est là ma question, une autre douleur presque plus insupportable est née, les muscles trapèzes surtout inférieurs, comme des aiguilles qui me transpercent et m’obligent à m’arrêter pour faire des mouvements.
        D’après ce que j’ai lu et entendu, j’aurai une mauvaise position sur le cintre avec bras tendus et non pas fléchis pour faire amortisseur (sans doute à l’origine pour limiter les douleurs au fessier).
        Qu’en pensez-vous et que me conseillez vous? Ai-je mis « la charrue avant les bœufs » en investissant dans un vélo onéreux avec pour seules ambitions d’avaler des km dans la campagne et en bord d’océan et de faire du bien à mon cardio ou bien est-ce corrigeable?
        Cordialement à tous.

  2. Bonjour et bravo encore pour ce blog que j’ai découvert il y a peu mais que je vais relayer sur le site de mon club : http://www.cyclofonsorbais.fr
    Perso, les 3 priorités sont (dans l’ordre) : la position, la qualité du cuissard et l’entrainement.
    Lorsque j’ai vraiment commencé à faire du cyclisme (niveau cyclo en cyclosportive), j’avais du matériel basique (vélo, selle, cuissard) une position définie « a bisto de nas » et peu de kilomètres dans les jambes. Les premières sorties en club (70-80 kms) ont été un calvaire.
    Avec le temps et les conseils des copains de sortie au club, j’ai rectifié ma position (par ex. baissé ma selle pour ne plus me dandiner), acheté un cuissard plus cher mais de meilleure qualité et … les entrainements ont fait le reste.
    Par contre, avec le confinement, j’ai fait beaucoup de HT cette année (environ 4000 kms) et c’est tout à fait exact que la transpiration joue un rôle sur la santé de nos fesses !
    Quant au changement de selle, il est très difficile de choisir à priori une selle adaptée. Heureusement, de plus en plus de magasins proposent de prêter des selles pour tester si le mariage selle-coureur va être heureux ou non. Indispensable car on ne peut s’en rendre compte qu’après quelques sorties.
    En résumé, tout à fait en ligne avec ce qui expliqué dans l’article.

    Au plaisir de lire tes articles Ludo !

  3. Bonsoir à tous,
    toutes les bonnes réponses émaillent vos différents mails, les solutions minimales sont bien connues (qualité de la selle et du cuissard – réglage de la position sur le vélo – sorties récurrentes nécessaires pour endurcir le derrière, comme en équitation, etc.).
    Mais ne pas oublier également la qualité du vélo et la configuration de votre monture, j’ai eu la bonne idée de me procurer mon vélo de route chez « Origine cycles » à Somain (Hauts de France 59), les agents de l’usine m’ont conseillé entre autres, lors de la configuration du vélo, d’opter pour une tige de selle en carbone afin de ne pas perdre le bénéfice des qualités d’absorption des chocs offertes par le cadre. Il en a été de même pour la dimension et le profil du cintre, également la longueur de la potence, etc. J’ai pris par ailleurs un cadre qui convenait en terme de confort à ma morphologie et mes besoins: cyclotourisme assez soutenu. De facto j’ai pu échapper aux contraintes et aux pièges générés par les vélos de grandes de grandes marques, qui sont certes de très beaux matériels, mais qui ne correspondent pas généralement à vos propres critères morphologiques, car ce sont des standards. Les gens se précipitent en acquisition sur des machines qui sont de véritables bêtes de course, mais également de torture, si bien que nonobstant toutes les précautions prises évoquées supra les intéressés auront toujours un mal fou à éviter les douleurs ressenties en selle!

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