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Surentrainement cyclisme

C’est un syndrome difficile à diagnostiquer, quand celui-ci est découvert, il est bien souvent déjà trop tard et le sportif est contraint à un repos forcé de plusieurs semaines voir plusieurs mois.

Mais qu’est ce que réellement le surentrainement ? Comment le différencier de la fatigue passagère et de la fatigue musculaire ? Quels sont les symptômes ? Est ce qu’il existe un traitement et est-il possible de l’éviter ?
Je vais répondre à toutes ses questions afin de vous aider au mieux à reconnaitre mais surtout prévenir et éviter le surmenage au cyclisme.

Qu’est-ce que le surentrainement ?

Le surentrainement est du à une accumulation de fatigue qui s’étend sur plusieurs semaines, empêchant votre corps de se régénérer. Il est souvent le résultat d’un changement de routine au niveau de l’entrainement notamment lors des changements de saisons notamment à l’approche de l’hiver, ou bien lors de compétitions.

On a alors tendance à vouloir faire plus d’efforts en augmentant le nombre, le temps et l’intensité des séances de peur de perdre ce qu’on a acquis les mois précédents. Or, c’est de cette manière que la fatigue s’installe sans que notre corps puisse avoir le temps récupérer. Le syndrome de surmenage est principalement dû à des périodes trop courtes de récupérations : celles-ci doivent être impérativement prises en compte dans le temps de l’entrainement.

Mais il peut exister aussi d’autres causes à ce phénomène notamment le stress qu’il soit dû à des éléments extérieurs comme la température ou bien la pollution, l’altitude mais également à un stress psychologique en raison du travail ou du cadre familial. Une alimentation déséquilibrée peut aussi conduire à un surentrainement sportif. Mais ce surmenage n’arrive pas d’un seul coup, il existe en quelque sorte des niveaux de fatigues qui peuvent nous aider à repérer les premiers signes.

La fatigue passagère : bénéfique ou premier signal d’alerte ?

La fatigue passagère est une fatigue que n’importe quel sportif connait assez régulièrement, elle peut-être à la fois bénéfique aux cyclistes mais aussi un premier signal d’alarme.
La fatigue passagère est assez facile à reconnaitre, la fatigue est simplement temporaire elle peut survenir sur une à trois sorties d’entrainements d’affilés : si elle persiste au-delà : c’est surement le début d’un épuisement physique.

Cette fatigue procure des sensations bien spécifique, en effet seules les 30 à 40 premières minutes de la séance sont difficiles avec une impression de jambes lourdes qui finit par s’estomper et disparaitre progressivement : les sensations redeviennent ensuite normale.

Certains sportifs trouvent cette fatigue passagère bénéfique car elle les pousse le temps d’un entrainement à se dépasser, ce qui peut les aider à augmenter le performance. Mais il ne faut surtout pas que cette fatigue persiste car elle pourra conduire à une fatigue musculaire ce qui pourrait avoir des conséquences plus grave sur votre corps.

La fatigue musculaire : entrainement inadapté ou deuxième niveau d’alerte ?

La fatigue musculaire est souvent associée à des courbatures trop fréquentes, des crampes et une sensation de jambes molles qui est le résultat d’un entrainement inadapté.
En effet, si vous souffrez de ses symptômes c’est que quelque chose ne fonctionne dans le déroulement de votre entrainement.
Il peut s’agir de l’échauffement qui est trop souvent négligé. S’étirer avant l’entrainement est tout simplement idéal surtout si vous pratiquez des épreuves courtes ou à forte intensité.

Mais les étirements peuvent aussi un bon moyen de récupérer après la séance si ceux-ci sont lents et sans douleurs.
Ce retour au calme est réellement bénéfique surtout pour les cyclistes, il permet de ramener doucement votre corps à un rythme normal en réoxygénant les muscles et en faisant redescendre la fréquence cardiaque.

Un autre facteur qui peut entrainer une fatigue musculaire et donc des blessures est une mauvaise hydratation et une mauvaise alimentation, si votre corps est mieux hydraté et nourrit correctement avec suffisamment d’apports : vous éviterez les crampes et les courbatures.
Malgré tout le repos reste le meilleur moyen d’éviter la fatigue musculaire.

Quels sont les symptômes du surentrainement ?

Le surentrainement est donc dû à une accumulation de fatigue en raison de ce qu’on appelé une charge d’entrainement c’est-à-dire une performance qui est du coup trop élevée. Celle-ci est calculée à partir de trois éléments : le volume des exercices autrement dit le nombre de kilomètres parcourus, l’intensité de l’exercice et le temps de récupération.
Si l’un ou plusieurs de ses trois éléments sont inadaptés au cycliste alors cela conduira inévitablement à un épuisement physique.

Le symptôme le plus fréquent est une baisse des performances sur plusieurs semaines en raison d’une grande fatigue. Le problème est que dans ces cas la, le cycliste à tendance à augmenter l’intensité de son entrainement pour palier au manque de performance et donc d’augmenter sa fatigue : c’est un cercle sans fin.

Le surentrainement a beaucoup de symptômes dans le cadre du cyclisme c’est souvent des douleurs que l’on ressent à vélo notamment une sensation de grosse fatigue type fatigue chronique mais aussi de jambes molles ou de cuisses lourdes. Il existe néanmoins de nombres autres symptômes plus ou moins dangereux comme :

  • Des problèmes cardiaque (douleurs thoraciques, palpitations).
  • Des fractures, des tendinites de fatigues.
  • Des lombalgies, des hernies discales.
  • Une hypoglycémie à l’effort.
  • Des troubles du sommeil, de l’humeur et de l’appétit (perte ou prise de poids).
  • Une démotivation voir dépression.
  • Une usure prématurée des articulations.
  • Pour les femmes cela peut conduire à une aménorrhée.
    Ces symptômes ont un impact directement sur l’entrainement mais peuvent aussi devenir un véritable handicap dans la vie quotidienne et avoir des graves conséquences sur le long terme.

Traitement et comment éviter le surentrainement ?

Il n’existe aucun traitement pour le surmenage sportif à part le repos forcé, il est donc préférable de tout faire pour l’éviter et surtout reconnaitre les signes avant coureurs. Le meilleur moyen d’éviter l’épuisement physique est donc de se ménager.
Le vélo est une activité ou les risques sont moindre car c’est une activité d’endurance (sauf si vous êtes plutôt coursier).

Il est donc indispensable d’écouter votre corps, chaque personne est différente et vous seul connaissez vos limites en étant attentifs aux signaux d’alertes de votre corps. Il vaut mieux faire moins et régulièrement, que trop en une seule fois : une bonne régularité dans son entrainement permet de meilleurs performances.

La récupération est l’élément le plus important de l’entrainement afin d’éviter toute fatigue. Celle-ci doit dépendre de votre état physique (fatigué ou malade) mais aussi du temps et de l’intensité de l’entrainement si vous roulez en côtes : vous aurez besoin d’un plus grand temps de récupération et de beaucoup plus d’apport nutritionnelle après votre entrainement.

Et le meilleur moyen de stopper le l’épuisement sportif est de faire une coupure pendant un temps défini qui peut aller de 3 à 5 semaines voir s’étaler sur plusieurs mois afin de laisser votre corps récupérer. Dans tous les cas la reprise doit se faire doucement et progressivement avec un bon échauffement et une bonne alimentation et une bonne hygiène de vie.

Si vous souhaitez en savoir beaucoup plus, je vous renvoie vers une étude complète qui a analysé l’état de 100 sportifs.

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