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Vous utilisez quotidiennement (ou presque) votre voiture pour vous rendre au travail comme 70% des français (Insee) en voiture même pour 5 km et vous souhaitez changer ce mode de transport en vous disant que finalement : « pourquoi ne essayer d’y aller à vélo pour changer ? »
Que la démarche soit économique ou écologique, vous souhaitez savoir l’impact réel en échangeant votre voiture pour un VAE (Vélo Assistance Électrique).
Personnellement, j’utilise mon vélo électrique jusqu’à 4 fois par jour et il a roulé plus de 3000 km en 1 an uniquement pour les trajets vers le travail ou l’école de mon fils ! Et oui, on peut aussi parcourir de grandes distances en VAE quand je vois certains de mes collègues (féminins et masculins) réaliser jusqu’à 20 km par jour.
Avec un chiffre d’affaire globale du marché du cycle qui augmente de 5.2%, la mobilité urbaine est sur une bonne croissance.
Les VAE représentent 61% de la valeur totale du marché du cycle et les ventes de VAE ont augmenté de 12% rien qu’en 2022 !
Avantages écologiques du vélo électrique
Pour comparer la voiture avec le vélo électrique, il est plus pertinent d’utiliser l’eqCO2 qui est une valeur d’émission de CO2 qui permet de faire des équivalences.
Selon la PFA (filière automobile) une voiture neuve thermique achetée en France va rejeter 95 g CO2/km.
En moyenne un vélo électrique, tel que le WAYSCRAL Everyway E300, qui possède une batterie de 468 Wh pour une autonomie donnée de 80 km va consommer 5,85 Wh/km.
Sachant que pour produire notre électricité, en 2022, la France émet 54 g/kWh (ou 0,054 g/Wh), ce vélo va rejeter 0,32 g CO2/km uniquement !
En résumé, ce vélo va émettre presque 300 fois moins de CO2 qu’une voiture pour un même trajet !
Bien sûr, on reste sur une valeur théorique pour le vélo avec une autonomie maximale mais l’échelle de grandeur est néanmoins là.
De plus, le calcul ne prend pas en compte toute la partie essence du puits à la roue de la voiture qui grévera encore plus sa production de CO2/km.
La quantité d’énergie requise pour parcourir la même distance en vélo électrique est bien moindre, ce qui signifie moins de consommation d’énergie.
Lire aussi : les 13 points pour apprécier le vélotaf (trajet domicile-travail à vélo)
Impact de la fabrication du vélo électrique
Pour déterminer l’impact complet du VAE, l’ADEME fournit des détails très précis dans lesquels sont inclus les émissions directes, la construction (fabrication, maintenance et fin de vie) ainsi que le « carburant », c’est à dire l’électricité pour faire déplacer le vélo en incluant la production et la distribution d’électricité.
Le schéma montre que lorsqu’il roule un vélo électrique a une empreinte très très faible par rapport à sa construction qui représente 81% dans les 0,1 kg CO2 !
Concernant son poids, le vélo n’a pas d’impact sur les routes en raison de son « faible » poids compris en 15 à 30 kg sur la route par rapport à une voiture qui va tourner autour des 1400 kg pour un modèle thermique (et bien plus pour un modèle électrique).
Lire aussi : combien coute la recharge d’un vélo électrique
L’importance de l’infrastructure cyclable
Pour moi la limite principale au développement du vélo pour aller au travail est l’obligation d’avoir des pistes cyclables qui séparent les cyclistes des voitures !
Pendant mes 13 années à Paris, j’ai parcouru la ville dans tous les sens et par moment, c’était vraiment très compliqué car on se retrouve au milieu du trafic auto ou moto, ce qui rend le trajet très stressant et où il faut être très attentif !
(Source : ma vidéo de 18 km de vélotaf dans Paris)
Impact sur la sécurité des cyclistes
La séparation des différents véhicules sur la route permet de protéger facilement les cyclistes en éliminant la promiscuité et donc les contacts.
Et plus les gens se sentent en sécurité et plus l’utilisation du vélo augmente !
En effet, quand on a une belle piste cyclable où il n’y a jamais d’embouteillages, cela motive toute la population à s’y mettre.
Seules les infrastructures dans les villes peuvent donner envie aux cyclistes débutants de tester le trajet domicile-travail à vélo.
Et cela est d’autant plus vrai dans les campagnes où finalement il n’y a que peu de pistes cyclables et on peut se retrouver rapidement sur des routes départementales sans de protection majeure pour le cycliste (qui va préférer utiliser sa voiture) !
Mon avis
Forcément, vous êtes sur un site dédié au vélo donc je vais vous conseiller de pédaler pour vous rendre au travail plutôt que de prendre votre voiture 😉
Que ce soit pour aller au travail ou déposer mon fils à l’école, avec un siège enfant sur l’arrière du vélo, je n’ai aucun problème pour gérer mes déplacements quotidiens.
Et le gain de temps (par rapport à la voiture) est énorme, surtout à Bordeaux où toute l’agglomération (comme partout vous me direz) est embouteillée et le trajet en voiture est 2 fois plus long.
Certain de mes collègues ont dû se résoudre à laisser la voiture au garage et ils réalisent maintenant entre 10 à 15 km pour se rendre au travail. Et sans le vélo électrique, ils ne s’y seraient jamais mis !
Le vélo électrique permet aussi de parcourir de longues distances sans que l’on ne soit un grand sportif ce qui décuple les possibilités, comme accompagner des amis cyclistes en randonnées ou par exemple parcourir 200 km avec un gravel électrique !
Alors, prêt à sauter pédaler sur un vélo électrique ?
