Sommaire
- 1 Comment préparer ses vacances à vélo ?
- 2 Comment trouver un bon vélo de voyage ?
- 3 Quel budget faut-il prévoir pour un vélo de voyage ?
- 4 Quel matériel prévoir pour voyager avec son vélo ?
- 5 Comment choisir son itinéraire pour un voyage cycliste ?
- 6 Où dormir quand on voyage à vélo ?
- 7 Quels sont les risques les plus courants avec un voyage à vélo ?
Faire un voyage à vélo pour les prochaines vacances, ça vous tente ? Vous aimeriez planifier une excursion originale, permettant de vous reconnecter à l’essentiel à votre rythme?
Les voyages à vélo rencontrent un succès croissant, alliant aventure sportive et découverte de nouveaux horizons d’une manière plus douce. Alors, envie de faire chauffer vos mollets, d’embarquer votre famille ou de partir en solo ?
Je vous emmène préparer une escapade d’un week-end, d’une semaine ou un long périple sur les routes et les pistes cyclables. Pédaler pendant plusieurs jours d’affilé, c’est une autre façon de s’évader et cela demande une certaine organisation ! Alors prêt(e) ? On y va !
Comment préparer ses vacances à vélo ?
Avant d’enfourcher son vélo pour avaler les kilomètres, on se pose et on prépare son voyage. Même si le vélo permet une plus grande flexibilité, il est plus sage de mettre toutes ses chances de son côté en planifiant son expédition pour éviter les mauvaises surprises qui pourraient gâcher le séjour.
Programmer la durée du voyage
Voyager à vélo pour 2 jours ou pour un mois, vous vous doutez bien que cela ne s’organise pas de la même façon. Un minimum d’entraînement et de préparation s’impose, surtout si vous comptez partir sur plusieurs jours.
Soyez conscient de vos limites et de vos capacités, inutile de programmer un tour de France à vélo sans avoir posé les fesses quelques heures sur une selle récemment.
Sans expérience, il vaut mieux pédaler sur des distances journalières de 50 km maxi voir moins s’il y a du dénivelé (de toute façon, votre corps saura vous dire stop !). En plus, ça vous laisse le temps de visiter la région, ce qui est quand même plus sympa…
Le but est de se faire plaisir à vélo et non de souffrir 😉
Choisir la période de départ
Avant de démarrer son bike trip, on s’informe sur les saisons et conditions météorologiques des régions qu’on va traverser. Rouler sous 0° ou + 35°, ce n’est pas la même préparation ni le même équipement.
Si vous envisagez de partir à l’aventure avec un vélo, renseignez-vous sur les températures de la saison, les intempéries possibles, les fortes chaleurs ou les variations de degrés jour/nuit de votre destination.
Si vous comptez bivouaquer, consultez le site quandpartir.com, bien utile pour connaître les températures et la pluviométrie d’une région.
Comment trouver un bon vélo de voyage ?
La réussite de votre périple à vélo passe par la sélection judicieuse de sa monture pour qu’elle soit parfaitement adaptées à vos besoins.
Le choix du vélo de voyage
Avant d’investir dans un nouveau mulet, regardez si le vôtre est compatible avec des randonnées cyclotouristes. Si vous partez à la journée ou un weekend, l’ajout d’un porte-bagages et de sacoches sur le cadre peuvent suffire. Votre vélo habituel peut vous accompagner sur des itinéraires présentant peu de difficultés.
En revanche, pour un trip plus long dans des contrées inconnues, prenez un bon vélo de voyage avec la possibilité de lui ajouter un maximum de rangements.
Le vélo de route
Le vélo de route, de par sa position et ses pneus, n’est pas le vélo le plus adapté pour les escapades cyclistes. Car même avec des pneus en 28, les trous et les bosses du revêtement se sentent bien… Cependant, avec des sacoches de bikepacking fixées au cadre, à la selle ou au guidon, vous pouvez partir avec votre routard préféré pour une journée ou deux. Des pneus renforcés vous permettront de rouler sereinement.
Le gravel
Le bon compromis entre un vélo réactif sur la route et confortable sur de longues distances est le vélo gravel. C’est la version tous terrains et un peu plus rebelle du vélo de route. Avec lui, asphalte et sentiers gravillonnés ne posent aucun problème. Plus besoin de choisir entre rester sur la route ou explorer les chemins, le gravel peu faire les deux.
Si vous souhaitez plus de confort, vous pouvez aussi tenter l’aventure avec un FatBike électrique.
Avec des sections de pneus allant jusqu’au 40, voir plus avec des roues en 650, le gravel se montre à l’aise sur tous les types de terrains, que ce soit le sable, la boue ou la pierre. Sa géométrie moins agressive que celle d’un vélo de route lui permet d’enchaîner les kilomètres confortablement.
Le vélo de randonnée ou vélo de trekking
Pour se déplacer sur une longue distance, optez pour un vélo cyclo-randonnée : c’est un modèle stable et confortable qui supporte les kilomètres. Il est généralement équipé de porte-bagages et d’un bon éclairage. Avec des sacoches, il vous emmène partout.
Ce cycle s’acclimate aux itinéraires sur route, même sur plusieurs jours, avec son cintre course en acier ou en aluminium.
Il est généralement équipé de roues en 650b ou 700 avec des pneus de largeur variable, de 25 à 42 mm.
Les roues supportent les terrains irréguliers : généralement, on prend des modèles entre 32 et 40 rayons, capables de supporter les chocs et le poids de son équipage.
Selon le dénivelé, on opte pour un triple plateau et une cassette 9 à 10 vitesses si le franchissement de cols est au programme. Vous les apprécierez en altitude, à +2 000 m…
Côté poids, les modèles basiques pèsent une quinzaine de kilos, les modèles de baroudeurs affichent moins de 10 kg sur la balance !
La référence des cyclistes itinérants parcourant des milliers de kilomètres, c’est le vélo de randonnée VSF Fahrradmanufaktur TX-400. On trouve aussi la marque Koga, comme ce vélo femme Koga Worldtraveller en alu.
On relève également le vélo de randonnée Histoire Bike La Randonneuse Classique, assemblé en France.
Les vélos électriques pour les voyages
Quant aux cyclotouristes moins endurants, ils peuvent opter pour un modèle de vélo avec une assistance électrique, pour prendre le relais en cas de difficultés. On en trouve dans pratiquement toutes les catégories de vélos.
Le VAE de randonnée permet de s’économiser lorsqu’on doit enchaîner les journées de pédalage. C’est le parfait compromis pour arriver à transporter de lourdes charges. On trouve par exemple le vélo de trekking Kahkhoff Entice 3.B Move.
Pour ces e-bikes, pensez à la version course, trekking, VTTAE ou même tandem !
En revanche, en cas de pluie, vérifiez que la batterie soit correctement placée pour limiter les entrées d’eau dans le système électrique. De son côté, l’étui est étanche, donc pas de risques. En stationnement, gardez la batterie avec vous.
Le tandem
Pour une itinérance à vélo en duo, le tandem de voyage peut être fun (ou pas !). Pas le choix, il faut pédaler de concert et en toute confiance avec son acolyte.
Pour tester la pratique, je vous conseille de louer ce type de cycle sur une journée afin d’évaluer les sensations et votre coordination.
Le vélo couché
Sur les pistes cyclables, on croise des vélos couchés, ce type de monture où la position permet de pédaler en minimisant la fatigue. On peut équiper son deux roues couché de bagages pour des randos à grands kilométrages.
Par contre, lorsque le parcours est vallonné, la conduite devient rapidement épuisante du fait du poids de l’engin. Il existe des cycles couchés en deux roues ou en trois roues, appelés également trike, plus stables pour les grands voyages.
Quel budget faut-il prévoir pour un vélo de voyage ?
Parlons tarif… Les premiers vélos de voyage coûtent environ 300 €, le matos ultra performant peut atteindre les 5 000 €. Tout dépend des composants. On trouve toutefois de bons modèles à 1 500 €.
Plus le vélo est solide et léger… plus il coûte cher, le poids s’allège inversement à la facture !
Si vous partez pour un ride d’une semaine, un VTC peut parfaitement faire l’affaire, en installant un porte-bagage. Par exemple, la gamme VTC Riverside Décathlon offre un excellent rapport qualité prix pour ce type d’aventure.
Sinon, pour réduire le budget, vous avez l’option d’investir dans un vélo d’occasion, on en trouve notamment sur le site Troc Vélo. ou encore Vendre son Vélo.
Lire aussi : bien choisir son vélo d’occasion
Quel matériel prévoir pour voyager avec son vélo ?
Si vous ne voulez pas passer votre temps à réparer votre vélo pendant votre séjour, il va falloir partir sur du matériel fiable et bien entretenu.
Le cadre du vélo itinérant
Pour enchaîner de très longues distances à vélo, en général, on vous dit de privilégier des matières robustes, comme l’acier pour le cadre. L’avantage de ce matériau, c’est que vous pouvez le ressouder dans n’importe quel atelier en cas de pépin. Il ne se déforme pas lors de chutes ou de transit en avion. Un autre atout de l’acier, c’est l’absorption des chocs et des vibrations lors du pédalage.
Par contre, il est forcément plus lourd que l’alu.
L’acier peut rouiller et l’alu donne de bons ressentis. Les fabricants améliorent la solidité des bécanes au fil des collections. Il n’y a plus beaucoup de chances pour qu’un cadre alu se casse.
Les roues et pneus de vélo pour un long voyage
Les roues et les pneus supportent la charge de votre équipement, en roulant quotidiennement sur de nombreux kilomètres, donc, vigilance absolue !
Les roues avec un format en 650 b ou 700 se prêtent bien aux déplacements de voyage cyclistes en 26, 27,5 ou 29 pouces. Toutefois, si vous partez en vacances vélo à l’étranger, optez pour la taille 26 pouces, c’est une dimension universelle.
Les pneus doivent pouvoir tenir la distance : la référence de pneus Schwalbe Marathon Plus annonce une durée de vie de 10 000 km ! Qui dit mieux ?
En ce qui concerne les jantes et le rayonnage, ils doivent être résistants, donc, plus il y a de rayons sur les roues, plus elles sont solides. Les jantes All Mountain conviennent aux voyages sur chemins accidentés.
Lire aussi : le TOP 10 des pneus routes les plus vendus
La selle de vélo
Ahh, le repose séant, en voilà un sujet sensible pour les longs trajets à vélo ! En enchaînant les jours de pédalage, vous verrez que le périnée et les ischions se feront entendre si votre selle n’est pas adaptée. Certains cyclistes ne jurent que par la marque SMP ou Brooks. D’autres préfèrent le cuir ou la mousse…
Il n’y a pas un seul modèle de selle confortable, tout dépend de votre position sur le vélo et, par-dessus tout, du ressenti au bout de quelques heures sur le repose-fesses. Ne jugez pas les sensations sur une sortie d’une heure, mais testez le matériel en entraînement.
Lire aussi : comment ne plus avoir mal aux fesses à vélo
La transmission de vélo
On trouve beaucoup de vélos de voyage équipés de transmission Rohloff, une marque allemande spécialisée dans le matériel de grands voyages à vélo. Avec un système de démultiplication intégré dans le boîtier, la chaîne ne déraille pratiquement jamais. Un sacré confort pour les cyclos nomades à un coût élevé.
Si vous cherchez une version moins onéreuse, le groupe Shimano Deore fait parfaitement l’affaire.
En termes de développement, prenez des modèles permettant de mouliner, avec des plateaux en 26/36/48 et une cassette 11/34.
Les freins du vélo de voyage
On pourrait penser que le top niveau des freins est plus adapté pour ce type d’expérience, donc les sacro-saints freins à disque.
Pourtant, les cyclotouristes préfèrent le système de freinage V-Brake à patins. En cas d’usure, le patin se change facilement. Ici, on recherche avant tout la praticité et la facilité d’entretien.
Le port des bagages
Le poids du vélo
La règle pour les voyages à vélo, c’est de ne pas dépasser la moitié de son poids en équipements. Si vous partez pour plusieurs jours, optimisez l’ensemble de vos bagages pour ne garder que l’essentiel. Si si, vous survivrez ! D’ailleurs, dans vos calculs, n’oubliez pas de compter vos affaires quotidiennes en eau et nourriture.
Les sacoches
Choisissez des sacoches résistantes et étanches de type Ortlieb par exemple, c’est LA référence. Les modèles s’accrochent très souvent à l’arrière du vélo. D’ailleurs, pour garder un bon équilibre, il est plus prudent de répartir les poids équitablement dans chacune des sacoches de voyage.
Il existe également des contenants pour l’avant du vélo, plus judicieux pour des circuits ayant du dénivelé, le pédalage s’avère moins fatigant. On y met de préférence les affaires les plus lourdes.
Avec les systèmes d’accroche au guidon, on aime le principe de porte-carte accessible et de rangement pour les affaires de valeur et ses papiers.
Enfin, on trouve couramment les sacoches bikepacking qui se fixent facilement au cadre, à la selle, c’est-à-dire en tout point d’attache possible. Les sacoches de cadre de vélo Topeak (6 litres) se montent en un coup de main ou, pour un petit voyage, la sacoche double pour cadre Riverside Décathlon.
La remorque vélo
C’est l’option idéale des longs voyages à vélo, quand vous voulez vivre en autonomie ou transporter des charges volumineuses. Par contre, attention aux vents latéraux avec une remorque cargo, notamment sur une route du littoral.
On en trouve des légères suspendues, à l’instar des remorques Bob Ibex.En version classique, les remorques monoroues Bob Yak sont légères et maniables. De plus, elles se montent facilement.
Le remorquage des enfants
Vous rêvez de partir à la découverte du monde avec vos jeunes enfants ? Un super projet qui leur laissera de beaux souvenirs.
Pour les emmener avec vous, les marques de remorque vélo Weehoo ou remorque enfant Maxxus ont conçu du matériel solide.
En revanche, quand les enfants sont trop grands pour rester dans leurs sièges, on peut adapter un dispositif de traction. Parmi les solutions existantes, on trouve la barre de remorquage Trail Gator ou le système de remorquage vélo enfant Follow me. Avec l’un de ces équipements, votre enfant suit facilement et participe à l’aventure familiale. Prévoyez les casques (obligatoires) pour vos loustics, même dans la remorque.
Lire aussi : les différentes façons pour transporter son enfant en toute sécurité
Les équipements de sécurité
En déplacement vélo, on peut rapidement se mettre en danger. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas lésiner sur les moyens en matière de sécurité.
Le chargement vous rendant moins réactif, prévoyez un ou deux rétroviseurs pour garder le contrôle à l’arrière. Par ailleurs, une sonnette vous rend bien service sur les pistes cyclables encombrées par les promeneurs.
Lors de baisse de luminosité, un bon éclairage vous sauve, même en pleine journée sous des giboulées ou dans un brouillard épais. On trouve des modèles avec des ampoules LED, ne nécessitant pas de câblage particulier.
Lire aussi : découvrir les nouveaux éclairages performants pour voir et être vu
Comment choisir son itinéraire pour un voyage cycliste ?
Les circuits en France ou en Europe
Déjà, rien qu’en France, pour partir en vélo tourisme pendant ses congés, pas moins de 15 000 km de circuits sont recensés. Il y en a pour tous les goûts avec les 21 itinéraires longues distances balisés.
En Europe, on trouve facilement des voies telles que les circuits EuroVélo, ou les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Sur le site FranceVéloTourisme, vous calculez aisément votre itinéraire, en fonction des étapes incontournables que vous avez repérées ou de votre niveau de pratique. Ce parcours peut être ensuite téléchargé sur un GPS vélo.
Les repères des panneaux de pistes cyclables sont d’excellents indicateurs, on peut les suivre sur les voies vélos comme la Vélodyssée par exemple.
Lire aussi : les applications pour créer des itinéraires à suivre en vélo facilement
Le repère Accueil vélo
Sur les parcours cyclables français, on peut repérer des pictogrammes Accueil Vélo. Ce sont des prestataires, situés à moins de 5 km d’un itinéraire cyclable, qui accueillent les cyclo-voyageurs, que ce soit pour des :
- hébergements ;
- restaurations ;
- locations de vélos ;
- réparations de matériel ;
- points d’informations touristiques ;
- sites touristiques.
D’ailleurs, sur le site FranceVéloTourisme, on peut réserver directement des hébergements ou locations.
Sur place, tout est aménagé pour le confort du cycliste, abris vélos sécurisés, réparations ou encore lave-linge à disposition.
Où dormir quand on voyage à vélo ?
Quand on arrive à bon port en fin de journée, on aime bien trouver des coins sympas où les cyclistes sont bien accueillis. Tout d’abord, pour que le matériel reste en sécurité, mais également pour échanger avec des personnes du cru passionnées de petite reine ou non.
Quand on se déplace en cyclotourisme, on peut loger :
- sur un site labellisé Accueil Vélo ;
- dans un camping ;
- chez un cycliste membre de la communauté Warmshowers ou Cyclo Camping International ;
- en couchsurfing par exemple avec SisterHome (ex. La voyageuse) ;
- dans un Airbnb, etc.
Quels sont les risques les plus courants avec un voyage à vélo ?
En bourlinguant à vélo, on s’expose forcément à des risques que l’on ne rencontre pas lors de vacances classiques. C’est pourtant ce qui fait son charme… (enfin, tout dépend des désagréments !).
Le vélo défectueux
Avant de partir en vélo, on anticipe. Vous devez apprendre à réparer les crevaisons ou les sauts de chaîne. Si vous n’êtes pas un expert, les tutos sont de bons conseils avant votre périple à vélo. Partez avec un pack de survie léger, mais utile. Un dérive chaîne, une pompe à vélo, une chambre à air de rechange ainsi qu’un kit de réparation composent les basiques. Pensez au multi outil.
Les blessures
Les douleurs ou les blessures liées à la pratique du vélo longue distance sont bien une réalité. Outre le mal de fesses (qui devrait s’estomper au fil des jours), les douleurs aux genoux surviennent très souvent au bout de quelques jours.
Pour rouler longtemps et enchainer il faut savoir récupérer physiquement après une longue sortie.
Le risque de chute ou d’accident à vélo sur une voie fréquentée est également présent. Je ne peux que vous conseiller de redoubler de prudence sur les routes. Surtout en vacances où la concentration se relâche…
Emportez une couverture de survie, une crème pour soulager les piqûres d’insectes, des straps, du gel hydroalcoolique et un désinfectant dans votre trousse à pharmacie.
Les vols de vélo
Alors là, catastrophe en vue… Ce problème signe la fin de votre odyssée à vélo. Pour se prémunir, sélectionnez un antivol léger, mais robuste comme l’Abus Bordo 6 000 ou un antivol en U dissuasif. On peut se fier à l’antivol Nexus top Block.
Pensez à enregistrer votre vélo avec la solution bicycode, s’il est retrouvé, vous en serez informé.
Lire aussi : protéger son précieux vélo avec un bon antivol !
La météo : la purée de pois ou le soleil de plomb
Avec des sorties cyclistes nomades, on doit parfois subir les foudres du ciel… bourrasques de vent (mmmh, le vent de face), giboulées, orage, neige ou canicule ! Ça donne envie, hein ? Pourtant, quand on se trouve au milieu de nulle part, il faut bien pédaler pour atteindre sa destination du jour.
Dans ce cas, le choix des vêtements s’avère crucial. Privilégiez des textiles techniques en mérinos, respirants, conçus pour le vélo. En plein été, protégez-vous du soleil, crème solaire avec un indice UV maxi de rigueur et hydratez-vous régulièrement.
Les précautions à prendre selon les pays
Certains d’entre vous s’imaginent déjà chevauchant leur monture sur la Route de la Soie ou sur les plateaux du Pamir… L’organisation d’un bike trip de la sorte est tout autre.
On se renseigne sur les conditions de sécurité de la région avant tout déplacement de voyage vélo. Prévoyez également une assurance rapatriement, et garantissez l’acheminement du matériel à bon port.
Les sites comme Cyclo Camping National ou le ministère des Affaires étrangères vous informent de la situation sécuritaire du pays. Suivez les recommandations des autorités à la lettre, pas de zèle.
Avaler des kilomètres lors d’un voyage à vélo, c’est un effort exigeant, mais la récompense finale en vaut vraiment la peine. Avec de bons équipements pensés pour enchaîner les étapes, vous allez devenir accro à cette pratique.
En mode roots ou avec un point de chute, pour des vacances en famille ou en solo, faire un voyage à vélo, c’est forcément une aventure exaltante. La liberté est à portée de pédales… Et vous, vous partez quand voyager autrement ?